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Biographie

Langres est une petite ville située à quelques kilomètres de Paris dans une région célèbre pour ses vins : La Champagne. Sise comme une forteresse au sommet d’un plateau, Langres a connu une longue histoire de guerres et d’invasions. Elle se glorifie d’être la patrie de Jeanne Mance, cette jeune infirmière qui partit pour le Canada et s’illustra dans la fondation de Ville-Marie (Montréal).

      Jeanne, née en 1606, était la fille de Charles Mance, agent des terres et fonctionnaire du roi. Deuxième enfant d’une famille qui en comptait douze, Jeanne dut prendre en charge ses frères et sœurs plus jeunes, à la suite du décès de sa mère. Avec son dynamisme et sa joie de vivre, elle s’acquitta parfaitement de son rôle de maman et acquit très jeune le sens des responsabilités.

portrait_Jeanne mance

En 1635, la guerre qui divise l’Europe depuis près de trente ans, fait rage dans la région de Langres. Jeanne Mance s’enrôle comme infirmière pour soigner les bléssés. Le travail est immense. Et voici qu’au fléau de la guerre vient s’ajouter l’épidémie de la peste qui fait près de cinq mille victimes dans la seule ville de Langres. La guerre terminée, Jeanne a 34 ans. Elle ne songe ni à se marier, ni à entrer au couvent. Elle attend, elle cherche sa voie.

      A cette époque, en Europe, on parlait beaucoup du Canada. Champlain n’avait-il pas commencé, trente ans plus tôt, la colonisation de la Nouvelle-France ? De toutes les régions de France partaient des individus et des familles en vue de s’établir au Canada. Jeanne Mance eut l’idée de s’embarquer, elle aussi pour le Nouveau monde. Un matin de 1640, au milieu des souhaits et des larmes, elle quitte sa ville natale.

La rencontre avec Mme de BULLION :

      Elle se rend à Paris et fait la rencontre de Madame Claude de Bullion, une riche veuve de Paris qui lui manifeste son désir de consacrer une partie de son argent au soulagement de la souffrance et plus précisement à la construction d’un hôpital à Ville-Marie. Après avoir causé longtemps avec cette dame, Jeanne Mance s’entend poser la question : « Mademoiselle, accepteriez vous de diriger l’hôpital que je pense bâtir au Canada ? » Elle accepte.

      Désormais sûre de sa mission, Jeanne Mance se rend à la Rochelle. En juin 1641, un navire affrété par Monsieur de La Dauversière lève l’ancre. Jeanne Mance est à bord. La traversée dure 3 mois de vie pénible à bord d’un voilier qui n’avance qu’au grès du vent. Le 8 août, Jeanne Mance débarque au Québec, monte sur un autre navire. Monsieur de Maisonneuve arrive quelques semaines plus tard parmi la population de Québec.

      Beaucoup s’opposent à l’idée de fonder la colonie de Montréal. Même le Gouverneur se montre peu favorable à cette « folle entreprise », mais il s’incline devant la volonté de Jeanne mance et de Monsieur de Maisonneuve.

      Après avoir passé l’hiver à Québec, le groupe de pionniers remonte le fleuve au printemps 1642. Après neuf jours de navigation, soit le 1er mai, Monsieur de Maisonneuve, Jeanne Mance et les colons débarquent à l’île de Montréal. Dès l’arrivée, ils dressent un autel et le décorent de fleurs des champs. Le père Vimont célèbre une messe d’actions de grâce.

      Montréal était un site boisé et la première tâche des arrivants fut de s’attaquer à la forêt afin de permettre la construction d’un fort. Jeanne Mance se révéla alors le soutien de valeureux colons. Elle prépare et sert leur repas, s’ingéniant à faire oublier la famille et la patrie absentes. Elle redonne du courage à ceux qui parlent de retourner en France : « Nous ne sommes pas ici pour nous détruire ni faire un seul pas en arrière. »

      Quand le fort fut terminé, Jeanne Mance y organisa un dispensaire pour les malades et les victimes des combats avec les Iroquois. Deux ans plus tard, elle fait construire à quelques distance de l’enceinte du fort, un bâtiment qui sera exclusivement l’hôpital. En 1654, cet hôpital est devenu insuffisant pour les besoins et il est remplacé par une construction plus vaste. En 1659, Jeanne mance en confie la direction aux Sœurs hospitalières, mais elle en demeure l’administratrice jusqu’à sa mort en 1673.

Les actualités du lycée

Photo de la cantine du lycée Professionnel Privé Jeanne Mance à troyes

Article 4

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